À la suite du drame survenu la semaine dernière à Lyon, le gouvernement annonce la mise en place d’un numéro vert pour répondre à la précarité étudiante.
Pour le PRG, ce n’est pas à la hauteur alors que 20% des 18-24 ans vivent sous le seuil de pauvreté et que plus d’un tiers des étudiants sont contraints d’avoir une activité rémunérée en parallèle de leurs études pour subvenir à leurs besoins.
Il est aujourd’hui urgent d’investir pour garantir à toutes et tous un accès à l’enseignement supérieur dans de bonnes conditions : accès aux soins, alimentation, difficultés à se loger, les enjeux sont multiples et vont bien au-delà de la réponse apportée par la ministre de l’Enseignement supérieur.
Pour Guillaume Lacroix, président du PRG, « La question de la vie étudiante interroge les moyens alloués au service public pour accompagner nos jeunes adultes dans leur parcours qui relève souvent d’un Everest de précarité dont l’ascension ne serait réservée qu’aux premiers de cordée ».
Le PRG-le centre gauche demande :
- Une réforme du système des aides aux étudiants et notamment la mise en place d’un revenu minimum étudiant ;
- La mise en place d’un guichet unique, par l’intermédiaire du CROUS pour accompagner les étudiants dans leur nouvelle vie et dans l’accès à leurs droits ;
- Un meilleur accompagnement à l’orientation, notamment à la fin du lycée, et la définition d’un véritable droit à l’échec et à la réorientation pour toutes et tous ;
- Une procédure de recrutement dans les grandes écoles organisée depuis les lycées ;
- Le renforcement du suivi de la santé des étudiants au travers de l’instauration d’une visite de santé obligatoire pour tous les étudiants à chaque rentrée universitaire.