Si la revalorisation de la prime d’engagement pour les métiers en tension ou la prime de 800 euros aux infirmiers et aides-soignants en Ile-de-France viennent partiellement répondre aux problématiques de pouvoir d’achat que connaissent nombre d’entre eux, le PRG estime que le gouvernement n’a pas pris la mesure de l’enjeu.
Pour le PRG, c’est aussi le rôle et le statut de tous les soignants qu’il convient de revaloriser.
Sur l’aspect financier, si la hausse du budget de 1.5 milliards d’euros sur trois ans couplée à la reprise de la dette de 10 milliards permettra de relancer l’investissement, le gouvernement ne trace pas de trajectoire durable notamment sur la carte hospitalière et la proximité des soins.
Le PRG relève par ailleurs que ces annonces ne répondent pas aux attentes des acteurs du monde de la santé qui réclamaient 4 milliards d’euros.
Enfin, le PRG rappelle que la situation de l’hôpital ne peut être réglée sans lutte effective contre la désertification médicale.
Aujourd’hui le PRG dénonce la situation de 7 millions de français sans médecins généralistes, soit autant de patients qui viennent aux urgences faute de solution, aggravant la situation de services engorgés par le manque de moyens et d’effectifs.
Le PRG-le centre gauche demande :
- Une régulation temporaire de l’installation des médecins généralistes le temps que la suppression du numerus clausus soit efficiente ;
- Une réflexion sur le droit opposable à un médecins et à des soins ;
- Un grand plan d’éducation des patients pour éviter le sur-recours aux urgences.